Les Saules sont des ligneux dioïques, à fleurs en chatons, ayant 2 étamines (sauf
3 étamines chez triandra, et 5 chez pentandra)
Bords de la Guisane au Monétier :
- Salix purpurea : feuille glabre, de largeur maximum en son 1/3 supérieur ; feuilles
(sub-opposées) alternes dessus vert foncé luisant, dessous blanchâtre. Chatons étamines
bordeaux, denses. Ensemble vert glauque.
- Salix myrsinifolia : feuille lancéolée, dentée, ovoïde ; dessous pruineux, glauque,
sauf à l’extrémité. Chatons lâches. Sous espèce alpicola à petites feuilles.
- Salix elaeagnos : feuilles très étroites et longues ; blan-ches tomenteuses dessous.
Ensemble vert frais.
- Salix fragilis : rameaux cassant (très ?) facilement. Feuilles lancéolées longuement
acuminées. Largeur maximum de la feuille en son milieu. Pointe de la feuille biaisée
et non dans son axe.
Bord de la Romanche, Le Pied du Col :
- Salix pentandra : feuilles en forme de Laurier, brillantes en dessus, fortement
dentées glanduleuses au bord. Chatons à 5 étamines, jaunes.
- Salix daphnoïdes : (ou Saule Laurier) feuilles aspect du laurier. Dessous des
feuilles légèrement pruineux, bout des rameaux pruineux blanchâtre. Jeunes rameaux
à pruine bleuâtre.
- Salix caesia : ( moins de 1 m ) feuilles sans dents, très petites, légèrement
bleutées ; glabres sur les deux faces (mais quelques poils sur la face inférieure
au démarrage). Tiges de l’année orangées.
- Salix capraea : ( Saule marsault ) feuilles très larges, grandes et presque rondes,
duveteuses et à nervures saillantes en dessous, glabres au dessus . Pointe décussée
(= décalées vers le côté).
- Salix foetidus : feuilles dentées, très petites. Ressemble sinon à caesia. On
le trouve dans les « mouillères » = zones très humides.
- Salix triandra : feuilles ovoïdes brillantes au dessus, plus ou moins blanchâtres
en dessous, légèrement scoriacées, à peine dentées au printemps. Chatons effilés,
jaunes, à 3 étamines.