Il est sept heures trente le jeudi au Col du Lautaret.
Dans quelques instants, partiront cinq ou six équipes de bénévoles impatients et motivés sous la conduite de deux ou trois « pros » et de quelques avertis.
Fraîche, douce ou humide, ce n’est pas la météo qui gouverne: les équipes se répartissent comme par enchantement, puis s’engouffrent avec leur matériel dans les véhicules en direction de la limite de l’Isère, du Galibier et des vallées de la Guisane et de Névache.
En fin de matinée, dépôt des précieuses récoltes dans la salle d’exposition et rendez-
Une autre demi-
L’ambiance ne se décrit pas, elle s’imagine : le volume des informations échangées n’a d’égal que celui du festin englouti !
Le point fait, les équipes repartent à la quête des incontournables oubliées, pendant que d’autres entament l’oeuvre de tri, de répartition et d’étiquetage des quelques cinq à six centaines d’espèces déjà récoltées.
C’est bien de la qualité de ce travail que dépendront la richesse, l’intérêt et la beauté de l’exposition.
La cueillette
Anne Merry, Luc Garraud et Rolland Douzet au col du Lautaret
Philippe, Pierre et Dominique